Une mode qui puise dans l’histoire pour inventer le présent avec Petros Tetteh et sa marque TEED. Le fondateur et directeur artistique de TEED aime se démarquer en toute simplicité, la marque lancée en 2015 propose des collections originales et authentiques alliant modernité et traditions. Une allure chic et pratique qui honore les tissus africains.
Depuis 2019, TEED est une marque de vêtements et d’accessoires pour hommes, femmes et enfants, en prêt- à porter et sur-mesure. Nous avons rencontré Petros Tetteh, à Lomé, lors du Togocom Fimo228.
« S’habiller est un besoin vital. Personne, aujourd’hui, ne peut sortir nu, partant de cette réalité, je trouve que je fais un métier très noble. C’est une grâce de faire ce que j’aime, de prendre du plaisir à faire ce que j’aime tout en gagnant de l’argent. »
« Mon nom de famille est Tetteh, mon prénom africain, c’est Edoe, J’ai pris le TE de mon nom de famille et ED de mon prénom africain. Ce qui donne TEED, cela rappelait mes origines ghanéennes. »
Petros Tetteh est un créateur né au Bénin avec des origines ghanéenne et togolaise. Électrotechnicien de formation, à la fin de ses études, il s’oriente vers la mode sans le soutien de sa famille. Stages et concours de mode ont été son école. Après avoir appris les coupes et les techniques dans différents ateliers, Petros Tetteh réadapte ces savoir-faire à sa ligne artistique. Il s’inspire beaucoup de la culture africaine tout en surfant sur les tendances européennes, japonaises ou encore anglo-saxonnes. Son secret : écouter, comprends et savoir retranscrire ce que les gens désirent.
« Quand une de mes clientes porte une tenue TEED, elle doit se sentir exceptionnelle, c’est ce que je recherche en créant. Je m’inspire un peu de tout et j’essaye de garder une ligne directive qui définit la marque, un style que je pourrais dire Afropolitain : c’est une jeune Afrique qui a soif de développement, de travail bien fait. Quand cela s’applique à la mode, à ce que je fais, cela donne mes créations. »
Petros Tetteh est l’un des représentants de cette jeune Afrique qui se bat pour son art. « Partout en Afrique, nous avons besoin de compétences, nous avons besoin de gens sérieux qui puissent bien faire les choses pour faire évoluer l’Afrique. Nous avons besoin de personnes professionnelles qui connaissent leur métier parce que nous avons beaucoup de bricoleur un peu partout. Prendre du temps pour construire sa réputation et puis la maintenir. Il faut respecter ses délais. Quand tu es correct dans ce que tu fais que tu livres à temps, tu auras toujours du travail surtout en Afrique. »
La Rédaction
