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Edem Awumey reçoit le Prix Jacques-Poirier

Pour son roman Noces de coton, et à quelques jours du lancement du Salon du livre de l’Outaouais, Edem Awumey a reçu le Prix Jacques-Poirier Outaouais 2023.

Les membres du jury de ce prix littéraire ont fait valoir que l’œuvre de M. Awuney est impressionnante.

« Le jury tenait à récompenser, cette année, l’impressionnant travail de l’auteur Edem Awumey sur son œuvre Noces de coton, écrit Antoine Geslin, président du jury dans un communiqué de presse publié ce lundi 13 février 2023 . Par une œuvre percutante et dynamique, il vient lever le voile sur la sinistre réalité des planteurs de coton face aux lobbys des multinationales, tout en démontrant une plume aussi habile que séduisante. Il n’en fallait guère plus pour conquérir l’ensemble des membres du jury. »

Installé à Gatineau après avoir passé quelques années en France, l’auteur originaire du Togo a six romans à son actif. Son premier, Port-Mélo, publié en 2006, a récolté le Grand prix de littérature de l’Afrique noire. En 2009, son deuxième roman intitulé Les pieds sales a été sélectionné pour le Prix Goucourt.

L’œuvre de Edem Awumey ne s’arrête pas là. Il publie tour à tour Rose déluge en 2012, Explication de la nuit en 2013 et Descent into night (traduction de Explication de la nuit et qui a été récompensé par un prix du gouverneur général en 2018).

Sa dernière fiction, Mina parmi les ombres parue chez Boréal en 2018, raconte le périple d’un photographe afro-québécois sur les traces de sa muse disparue dans un pays d’Afrique en proie à la fureur de l’intégrisme religieux.

Ses romans s’inscrivent pour une bonne part dans les lieux imaginaires de l’enfance, du voyage et de la mémoire, rappelle-t-on dans ce communiqué de presse.

L’histoire

Noces de coton, qu’il a publié chez Boréal en 2022, est son dernier effort. La trame du roman se déroule dans une ville africaine située quelque part entre le Sahel et la côte atlantique. Le planteur de coton Toby Kunta prend en otage un journaliste berlinois dans la salle d’exposition d’un musée.

L’homme demande un dédommagement de plusieurs millions de francs pour lui-même et un groupe de paysans ruinés par la production de coton transgénique. Alors que le ton monte à l’intérieur du musée et qu’un bras de fer s’engage avec le chef de la police, Kunta se met à brûler une à une les œuvres exposées et menace de faire de même avec son prisonnier s’il n’obtient pas justice.

Le roman est décrit comme un « huis clos au rythme haletant, où les mots et les gestes vibrent de colère et d’espoir ».

 

La Rédaction

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