Ce qui n’était au départ que des cours de cuisine pour une amie qui craignait d’être surnommée « The Lazy Makoti » (traduisez « la femme paresseuse ») parce qu’elle ne savait pas cuisiner, est devenu non seulement une marque mais aussi une plateforme fondée par le chef Mogau Seshoene.
Le parcours professionnel de Mogau Seshoene a commencé par l’obtention d’un diplôme d’art culinaire à la Chefs Training and Innovation Academy et s’est achevé par une formation auprès du chef Werner au Saxon Hotel de Johannesburg. Avant de s’aventurer dans l’entreprenariat avec sa marque, The Lazy Makoti, Seshoene occupait un emploi en entreprise de neuf à cinq qu’elle a quitté en 2014.
Ce qui a vraiment catapulté sa carrière, c’est sa présence sur les médias sociaux, principalement sur Instagram, où elle partage ses recettes avec des milliers de followers. La chef, qui est animée par le désir de partager des recettes qui parlent de la cuisine locale, a été l’hôte d’une saison de Cooks For Life, une série télévisée où elle montre comment préparer la nourriture traditionnelle sud-africaine et africaine de manière plus saine.
Parmi ses réalisations notables, on peut citer : le Mail & Guardian Top 200 Young South African en 2015, le Mandela Washington Fellow à l’Université de Wisconsin Stout aux États-Unis en 2016, la liste Forbes Africa 30 under 30s en 2016 et le prix Gourmand World Cookbook, qu’elle a remporté pour la troisième fois cette année pour son livre de cuisine, Hosting with The Lazy Makoti.
« Quel honneur incroyable de voir ce projet de passion recevoir une reconnaissance aussi incroyable. C’est vraiment mon plus grand rêve qui se réalise, celui d’être comptée parmi les meilleurs de mon métier. C’est une validation incroyable de tout le travail que représente la création d’un livre de cuisine », déclare Seshoene.
« De la recherche et du développement à la mise à l’essai des recettes, en passant par la rédaction et la révision des manuscrits, la préparation, le stylisme des photographies, la conception de la mise en page du livre et les épreuves finales qui aboutissent à l’impression du livre. C’est un tel processus et la seule façon de le mener à bien est de s’y consacrer pleinement. »
La jeune femme de 33 ans explique que son parcours dans l’industrie culinaire a été marqué par la passion et par une grande intentionnalité. Voici quelques-unes des leçons qu’elle a apprises au cours de sa carrière.
La Rédaction