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Chéri Samba propose une exposition surréaliste et colorée

Le musée Maillol consacre une grande rétrospective à l’artiste contemporain Chéri Samba. Venez admirer ses peintures colorées et engagées du 17 octobre 2023 au 21 avril 2024.

Il est le peintre africain contemporain le plus connu de sa génération ; et si vous faisiez sa connaissance cet automne ? Rendez-vous au musée Maillol, du 17 octobre 2023 au 21 avril 2024, pour découvrir la rétrospective consacrée à Chéri Samba. Plus de 40 ans de carrière sont réunis dans les 50 œuvres exposées dans ce musée.

Issues de la collection Jean Pigozzi, ces peintures nous racontent la vie, les engagements, l’évolution de cet artiste congolais. L’exposition Une rétrospective : Chéri Samba, dans la collection Jean Pigozzi nous plonge dans l’univers coloré, parfois surréaliste de ce peintre au style inimitable.

Autoportraits, images du Congo et de l’Afrique, histoire de l’art, représentation de la femme, environnement, géopolitique… La peinture de Chéri Samba reflète les passions et le monde qui entoure cet artiste. Ne vous laissez pas dérouté par les couleurs, les proportions, les objets incongrus ou les compositions opulentes de ces tableaux : chaque élément est pensé, réfléchi, symbolique. Derrière ces personnages, ces mises en scène, on retrouve une réflexion, une satire ou une dénonciation de l’artiste. Chéri Samba utilise les conflits moraux ou politiques, les affaires sociales et les histoires du quotidien pour s’inspirer, s’exprimer. Dans un style souvent humoristique, le peintre pointe du doigt les travers de la société, les absurdités du monde.

Cette exposition nous permet de (re)découvrir l’ensemble de l’œuvre de Chéri Samba, dans une grande rétrospective qui couvre les 40 années de création de l’artiste. 

Le peintre avait déjà été exposé en France, au Centre Pompidou, à la Fondation Cartier, à la Fondation Louis Vuitton… Cette nouvelle exposition du musée Maillol est l’occasion d’attirer de nouveaux curieux, de profiter d’œuvres exceptionnelles, et de tout connaître sur ce défenseur de la « peinture populaire » de Kinshasa.

La Rédaction

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