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Passi: « Les artistes sont là pour pousser les gens à avancer ensemble »

Au cours de ses voyages, Passi a multiplié les rencontres et les concerts et a enregistré dans un triangle dessiné par l’Europe et l’Afrique francophone et anglophone. Dans cet album se mêlent aussi bien guitare, Kalimba, que rap français, africain, ou afrobeats.

Passi sera en concert au Point Ephémère à Paris le mercredi 1er février 2023. De plus, Son album Tentations est disponible en digital, et un vinyle est à venir.

Quand le rap devient classique

« Je suis content de ma carrière. La musique, c’était un rêve de jeunesse et c’est devenu une vie. Je suis passionné par ce que je fais, par la musique, par l’image et le cinéma. Au final, je n’aurais pas souhaité un autre métier. J’aime le métier de créateur, et j’adore quand on innove et quand les gens sont au rendez-vous. Je pense que j’ai fait de belles choses, il y a de beaux titres qui sont le résultat de belles aventures. Certains de mes titres sont devenus des classiques, et j’ai la sensation d’un travail bien accompli, et d’avoir vécu une période en or qui restera gravée dans l’histoire. »

Toujours élargir son univers musical

« Au début, mon rap était un métissage entre ma culture française et ma culture congolaise, et plus largement, un mélange entre la culture noire et la culture blanche. Ca a matché parce que le monde prenait cette direction. Avec « Afro », le truc en plus, c’est que je fais le lien entre l’Afrique anglophone, l’Afrique francophone et la France. J’ai créé ce triangle pour élargir mon univers. J’ai commencé avec le Ghana, et j’espère continuer avec l’Afrique du Sud. »

L’union est l’avenir de l’Afrique

Bisso Na Bisso, ça veut dire tous ensemble, et en 1997, j’ai créé ce groupe pour dénoncer le conflit au Congo. J’ai réuni plusieurs rappeurs congolais, venant de diverses familles et de différents coins du Congo pour délivrer un message, qui au final, a touché toute l’Afrique. Je suis un fervent défenseur du panafricanisme et je pense que l’avenir de l’Afrique repose sur l’union et l’entente. C’est peut-être naïf, mais je crois que les musiciens peuvent aider les gens à s’entendre. Les artistes sont là pour témoigner et pousser les gens à avancer ensemble.

Tirer profit de toutes les cultures

« Quand j’étais jeune, j’habitais à Sarcelles, dans un immeuble où à chaque étage, il y avait une culture différente. Je regrette un peu cette époque. On se soutenait, on était d’une nouvelle génération qui tirait profit de la culture des uns et des autres. Grace à mes potes, j’ai appris la culture musulmane, juive, vietnamienne. Avant les années 2000, il y avait l’espoir que l’unité prenne le dessus. »

 

La Rédaction

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